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Petite enfance : il est urgent d’améliorer les conditions de travail des personnels !

Interpellée par le syndicat SNPPE sur l’attractivité et l’accompagnement des professionnels de la Petite enfance, voici ma réponse :

En tant que candidate aux législatives, je réponds ici à l’interpellation du SNPPE sur le manque de reconnaissance du personnel, de moyens financiers et de professionnel·les diplômé·es  de la Petite enfance.

Dans son appel, le syndicat souligne tout particulièrement le dérèglement de la qualité de l’accompagnement engendré par le gouvernement sortant par le biais de réformes réglementaires fondées sur la quantité.

Le manque d’attractivité de la profession est réel tandis que les mesures prises lors de ce dernier quinquennat ne font qu’accroître la destruction de nos structures publiques et de nos politiques d’accompagnement des plus jeunes comme des plus âgés.

Comme le rappelle le syndicat SNPPE, le métier recoupe toujours plus de responsabilités et d’exigences importantes d’où la nécessité pour les professionnel·les de l’accueil individuel de se former et de s’informer tout au long de leur carrière. C’est une demande récurrente et légitime de la profession.

Il ressort également que 53% des assistantes maternelles perçoivent moins de 1500 euros net par mois. Elles travaillent parfois depuis de longues années, mais leur salaire ne dépasse guère le SMIC.

Rappelons qu’une des mesures phares de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) est la hausse du SMIC à 1500 euros net qui sera accompagnée d’une révision des grilles de salaires afin que se mette en place un relèvement général des salaires.  

Les métiers dits du « Care » doivent évidemment faire l’objet de revalorisation. Non seulement ils sont essentiels mais également sous-rémunérés, et majoritairement occupés par des femmes. 

Pour l’amélioration des conditions de travail dans ces métiers si importants, je porterai à l’Assemblée les mesures suivantes, portées par l’Union populaire dans les livrets « Enfance » et « Égalité Femmes-hommes » :

  • L’organisation d’une conférence sociale pour revaloriser en matière de salaires, de conditions de travail et de parcours professionnels les métiers occupés majoritairement par des femmes dans les secteurs du soin et du lien.
  • Donner les moyens humains, matériels et de formation aux professionnels de la petite enfance et revaloriser leur rémunération
    – Renforcer le soutien aux assistantes maternelles, notamment par l’augmentation du nombre de relais petite enfance
    – Abroger le décret Morano et l’ordonnance Taquet qui ont empiré les conditions d’accueil et qui visent à marchandiser toujours plus la petite enfance.

Il est également urgent d’engager un plan de recrutement massif dans les établissements publics de la petite enfance, pour améliorer les conditions de travail et d’accueil des enfants. 

J’ai soutenu les mobilisations du collectif “Pas de bébé à la consigne”, notamment dans son opposition à la loi dite ASAP par laquelle le gouvernement entendait procéder par ordonnance à la simplification des normes d’accueil du jeune enfant avec comme conséquence une dégradation des conditions d’encadrement. Je n’ai cessé de batailler à Paris contre les sous-effectifs et contre les logiques d’austérité qui asphyxient les services publics et ont pour conséquence une grande souffrance au travail des agents et une dégradation du service public.

Le gouvernement de M. Macron n’a cessé d’attaquer ce service public de la petite enfance, pourtant si important. Adrien Taquet, Secrétaire d’État (La République en Marche) à l’Enfance et aux Familles, via La loi d’Accélération et de Simplification de l’Action Publique (ASAP) de 2021, a ouvert un droit d’option à la main des gestionnaires afin d’accroître le nombre d’enfants par accompagnant, a abaissé la superficie minimale par enfant en ville et accroît le nombre de places en tarification déplafonnée qui ne tient pas compte des revenus des parents.

Nous assistons à une dégradation des dispositifs existants, au détriment des besoins fondamentaux des enfants. Loin de combattre les inégalités sociales, les gouvernements sous Emmanuel Macron, les ont accentuées. Je serai toujours à vos côtés pour combattre ces logiques.

Avec la NUPES, nous avons la possibilité d’envoyer des député.e.s à l’Assemblée nationale pour construire un monde meilleur pour tous, lutter contre les inégalités économiques, les inégalités à la naissance et les inégalités de genre.

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