Sauvegardons le Centre d’Adaptation Psycho-Pédagogique (CAPP) Panoyaux
Déjà, je signale que je voterai ce vœu qui me semble tout à fait plein de bon sens et je pense qu’il en sera de même sur le mien. J’espère que les autres groupes de la majorité feront de même.
Le centre d’adaptation psychopédagogique Panoyaux, comme les dix autres centres d’adaptation psychopédagogique, sont des équipements particuliers et extrêmement importants. D’abord, ce sont des équipements pluriprofessionnels : vous avez des psychologues, des éducateurs spécialisés, des orthophonistes, un médecin, une assistante sociale, des psychomotriciens. Ce travail pluridisciplinaire est aussi ancré dans les quartiers, en lien avec les établissements scolaires du quartier. Ils travaillent à l’accompagnement, au suivi d’élèves scolarisés et ce travail est extrêmement précieux.
Or, en juillet, vous avez pris la décision totalement absurde, par le biais de la direction de la DASES, d’y plaquer un dispositif de dépistage des troubles du langage de « Paris Santé Réussite ». Or, pour y plaquer les cinq professionnels du dispositif de dépistage du langage, vous demandez aux deux tiers de l’équipe de se dispatcher dans les autres C.A.P.P. et de faire en sorte que les élèves soient également dispatchés ailleurs. Les élèves ne sont pas des dossiers que l’on dispatche ailleurs ! Il faut savoir que, avec votre injonction, c’est toute la rentrée du C.A.P.P. qui a été mise en l’air : les élèves à qui on a demandé d’aller dans les autres C.A.P.P., les professionnels ne les ont pas vus arriver. Donc, septembre, octobre, novembre, trois mois foutus en l’air dans la prise en charge alors que nous savons que, avec la crise sanitaire, la demande a augmenté parce que les suivis n’ont pas pu se faire, de la même manière, l’an dernier.
C’est une décision totalement absurde et très inquiétante. Il faut revenir dessus.
La mobilisation est importante : de ces professionnels, qu’ils dépendent de l’Education nationale ou de la DASES, des parents d’élèves, des enseignants. Hier, ils étaient nombreux rassemblés, planqués, cachés derrière l’Hôtel de Ville parce que vous n’acceptez plus les rassemblements sur le parvis.
Ecoutez-les ! Entendez-les ! Trouvez une autre solution, une autre école – pourquoi pas celles de la rue de Pelleport – pour mettre le dispositif P.S.R. Il faut penser la complémentarité des outils pour accompagner les jeunes. Surtout, un C.A.P.P. prend en compte l’élève…
Mme Danielle SIMONNET.- … comme jeune dans sa globalité. Il est important de préserver ce travail.
Je vous en remercie.
Mme Danielle SIMONNET.- J’ai cru comprendre que des choses étaient prévues dans l’école Pelleport et que c’était déjà occupé alors qu’il n’y a pas eu de concertation. J’aurais aimé avoir des informations…
Mme Danielle SIMONNET.- Oui, mon vœu est maintenu.
Mme Danielle SIMONNET.- Mais je n’ai aucune des informations. Franchement, revenez sur ce dossier !
Vœu en faveur de la sauvegarde du Centre d’Adaptation Psycho-Pédagogique (CAPP) Panoyaux :