Vœu relatif à la défense de l’éducation prioritaire
Alerte : le gouvernement veut casser l’éducation prioritaire ! Mon intervention au Conseil de Paris pour présenter mon voeu pour que la Ville dise dès maintenant son opposition à cette réforme :
Le vœu que je défendais :
L’xécutif a présenté un voeu en réponse au mien et à celui de Générations. Comme Générations, j’ai accepté de retirer le mien au profit de celui de l’exécutif.
Mme Danielle SIMONNET.- Comme le précise Nathalie MAQUOI dans son intervention, c’est extrêmement grave ce que le Gouvernement veut imposer. On sait que le Gouvernement de MACRON est en guerre contre le peuple, eh bien sachez qu’il est en guerre contre l’école du peuple. C’est vraiment casser l’éducation prioritaire et mettre en place finalement, sous couvert d’une logique de projets, une suppression de ce qui permettait de dire que l’on donne à ceux qui ont le moins et qu’on essaie de mettre beaucoup plus de moyens, en termes de taux d’encadrement, d’accompagnement des projets aux écoles inscrites dans des territoires où il y a le plus de difficultés.
Car c’est cela. Mettre en place soi-disant des contrats en fonction des projets, sous la responsabilité des rectorats et sans aucune critérisation nationale, c’est vraiment la logique libérale jusqu’au bout de l’autonomie des établissements et du contrôle complètement arbitraire du Rectorat qui va complètement à l’encontre de la volonté de contribuer à la réussite de toutes et tous, d’une réussite par l’école pour se donner vraiment les moyens d’une démocratisation de l’école. C’est extrêmement grave et extrêmement inquiétant.
Ce Gouvernement, par ailleurs, a montré à travers la réforme Blanquer que sa préoccupation était plus de soutenir l’école privée que l’école publique. Là, il montre en plus dans l’école publique qu’il va quelque part achever les quartiers en difficulté. C’est extrêmement inquiétant.
J’avais présenté un vœu qui avait été adopté à l’unanimité dans le conseil d’arrondissement. En ce Conseil de Paris, je vois le vœu de l’Exécutif n° 122 bis qui reprend tout à fait l’ensemble des exigences et qui va même plus loin dans la précision de ce qui est à faire pour les élus parisiens : ce n’est pas simplement d’interpeller le Gouvernement mais aussi mener la bataille au niveau du C.D.E.N.
C’est pourquoi je vous annonce tout de suite que je retirerai mon vœu au profit du vœu de l’Exécutif.